Livre numérique - Les tribulations de l’âme sur le chemin de l’éveil
9,90 €
Mon livre en version numérique : un souffle d’inspiration qui pose les bases d’une compréhension nouvelle de l’existence.

L’heure du grand réveil a sonné !
En parallèle de la numérologie, je me sens l’âme d’une exploratrice de la conscience. À ce titre j’ai écris ce livre de développement personnel qui offre des clés pour être incarné dans l'harmonie et la paix, en soi et avec les autres.
L'âme reste longtemps perdue dans le labyrinthe de sa personnalité de surface. Puis vient un jour où, irrésistiblement, elle part en quête de son Être véritable : c'est le chemin de l'Éveil. Il lui faut alors mourir à tout ce qu'elle n'est plus, ou n'a jamais été, pour se libérer des blessures et de croyances erronées du passé.
Cet ouvrage évoque le cheminement de l’âme dans son parcours d’éveil spirituel. Il relate toutes les étapes par lesquelles l’âme va passer, quand elle se sépare de l’ego pour se tourner vers l’Esprit.
Il pose les bases d'une compréhension nouvelle de l'existence, il aide à y voir plus clair dans sa vie. Il nous révèle comment la présence à Soi-même, le regard tourné vers son « horizon intérieur », offre à l’authenticité de s'installer dans sa vie :
- Tel un thérapeute, il nous décrit l'enfermement dans lequel nous vivons, tant que notre conscience reste endormie.
- Tel un ami fidèle, il nous soutient, lors de ce passage obligé d'adversité, qui nous attend au sortir de notre léthargie.
- Tel un guide, il nous invite à voir le monde au-delà de l’illusion, et nous dévoile les étapes incontournables du chemin, quand l'âme se détache de l'ego, pour se retourner vers l'Esprit.
- Enfin tel un maître, il nous laisse entrevoir les Guerriers de Lumière que nous devenons, quand enfin le Plan divin s'accomplit au travers de nous.
Ce témoignage est une invitation au voyage, en quête de sa propre Vérité. Une source d’inspiration pour atteindre un espace de communication privilégié avec le Divin en soi, où la beauté et l'amour viennent guérir les blessures de l'âme. Un journal de bord qui n’en est pas moins pragmatique, et en véritable mode d'emploi du « mieux-vivre sur Terre », il nous offre des clés pour être incarné dans l’harmonie et la paix, en soi et avec les autres.
De surcroit, en cette fin de cycle universel où chaque jour compte, ce récit initiatique est un authentique « GPS de l'âme » pour éviter les voies sans issue de l'existence et quitter rapidement les chemins de la souffrance.
Tout au long de son cheminement, l'auteure a ressenti qu’au-delà de la légende personnelle de chacun se dessine en filigrane une trame universelle, et qu’au final nous vivons tous les mêmes aventures, les mêmes émotions, que nous jouons tous dans le même petit théâtre, et que seuls changent le décorum, les costumes et les accessoires. C'est pourquoi le texte est écrit à la première personne du singulier, pour inviter le lecteur à se sentir pleinement concerné, à comprendre que c'est tout autant son histoire que celle d'un autre. Libre à chacun de « vibrer » ou pas avec ce pèlerinage intérieur, ou de le réinventer au gré de son inspiration personnelle.
Une fois accompli l'éloignement de la «Via Dolorosa», ce récit initiatique est un souffle d'inspiration, pour inciter les âmes à entamer leur danse d'amour avec la Vie.
Sa grande originalité : Même si les textes s'inscrivent dans une suite logique, ils peuvent être lus en autonomie les uns par rapport aux autres, la sélection « au hasard » permettant, tel un oracle, de trouver des éléments de réponse au questionnement du moment.
NB : Le genre masculin a été choisi arbitrairement pour les accords verbaux, comme genre neutre, pour ne pas surcharger le texte en accordant à chaque fois au féminin et au masculin.
Durant la première partie de ma vie, je me suis entièrement dédiée au patinage artistique (voir ma bio pour ceux que cela intéresse). J’ai appréhendé au travers de cette noble et rigoureuse discipline le dur apprentissage de l'équilibre. Suite à un burnout, j’ai mis un terme définitif à ma carrière de directeur sportif, et j’ai fait un break social : je suis entrée dans ma « chrysalide » et j’ai entamé un profond travail d'introspection, où jour après jour, j’ai observé ma lente mutation intérieure. Cet ouvrage s'inspire de mon parcours, de ma guérison émotionnelle à l’Éveil spirituel.
Livre version papier
Si vous souhaitez vous procurer une version papier dédicacée de cet ouvrage, prière de le préciser dans votre mail.
Prix du livre : 22 € (port compris en relais colis)
📖 Extraits 📖
Je vous propose de découvrir ci-dessous huit textes parmi la bonne centaine que contient ce livre de 350 pages
VIE SUR TERRE MODE D'EMPLOI
L’émotion constitue la clé de ma réalité.
Si j’envoie à l’Univers l'émotion de la gratitude, il va me renvoyer à nouveau des occasions d'éprouver de la gratitude. Si je lui envoie des émotions de ressentiment, il va me renvoyer encore plus d'occasions de me plaindre. C'est aussi simple que ça. D’où l’importance de la guérison émotionnelle. A moi, à chaque instant de ma vie, d'être vigilant au message émotionnel que j'envoie, pour qu'en retour l'Univers m'offre des lendemains qui chantent.
Je suis un être créateur, mais qui ne maîtrise pas toujours le mode d'emploi de la création. Je joue la plupart du temps à l'apprenti sorcier.
L'Univers parle le langage des émotions, dont je sous-estime l'impact, quand je privilégie celui de la pensée. L'Univers répond non pas à mes demandes formulées par la seule pensée, mais uniquement à celles accompagnant en conscience les émotions qui émanent de moi. Le problème est que je suis beaucoup plus concentré sur ce qui va mal dans ma vie que sur ce qui va bien, et je ne remarque même plus toutes les Grâces que je reçois. C'est en renouant avec la gratitude de chaque instant, en lieu et place de râler tout le temps, que je vais me créer un avenir meilleur.
A chaque fois que la vie me fait un cadeau, si infime ou routinier soit-il, éprouver un sentiment de gratitude envoie à l'Univers ma commande pour ce qui me va bien. Si je passe ma journée à râler contre l'adversité, l'Univers me renverra de nouvelles occasions de râler. Il ne fait qu'obéir à mes émotions, qui sont ma baguette de magicien. Autant alors ne pas l'agiter à tort et à travers, sous peine de me retrouver submergé par mes créations incontrôlées.
La meilleure attitude est de ne pas trop m’appesantir sur mes épreuves, si possible de remercier pour la leçon de l’expérience et de passer à autre chose. Si je me sens comme enfermé dans une impasse, je peux exprimer ma rancœur, mon sentiment d’être injustement traité pour l’évacuer. Mais m’installer en mode pleurnichard coupe ma connexion au cœur, qui seul peut m’envoyer l’idée, la solution pour sortir de l’impasse. Si je me sens triste, la clé c’est d’accueillir cette tristesse, la laisser passer en moi, sans la retenir par mon auto-apitoiement.
Ainsi passe l'orage, sans laisser s'installer le mauvais temps. Etre maître de la situation, c'est éprouver sa tristesse sans faire corps avec elle. Car je sais que, même si aujourd'hui ma personne de surface se sent triste, l'Etre que je suis en profondeur, mon Etre véritable, vit dans la joie éternelle. Et c'est à lui que je fais le choix de m'identifier. Ne jamais me perdre totalement de vue, c'est garder toujours le contact avec cette part de moi-même, qui envers et contre tout, vit dans l'amour et la Lumière. Et qui par sa présence bienfaisante me réconforte quand ça va mal, pourvu que je fasse appel à elle.
Ne jamais me perdre totalement de vue passe par la maîtrise de mes émotions, quand je sais à quel point la vie sur Terre est initiatrice, et que les occasions de souffrir ne manqueront pas…

L'ESPACE DES SOLUTIONS
Le plus sûr moyen de ne pas atteindre un objectif est d'espérer exagérément sa réalisation.
Quand je suis dans l'attente exacerbée de quelque chose, l'émotion que j'envoie à l'Univers est une émotion de tension, voire d'impatience, de frustration ou d'inquiétude. Cette émotion ne relève pas du sentiment de détente, de satisfaction ni de paix intérieure que je ressens, quand mon objectif est atteint et que j’en suis comblé. Ce faisant je me positionne indéfiniment sur le chemin de l'attente, de l'espérance, pas sur celui de l'accomplissement. J'éloigne la cible au lieu de m'en rapprocher. Et bien souvent quand je lâche prise, quand je renonce à toute attente, c'est là que tout arrive, quand je m'y attends le moins.
L'Univers est extrêmement précis.
Si je « recherche » quelque chose, l'Univers va me faire évoluer sur le cheminement de la « recherche ». Si je cible sur « comment faire », je m'installe automatiquement dans les étapes de la réalisation, y compris les difficultés rencontrées.
L'espace des solutions est celui où je ne vis pas à partir de la question, mais où je vis à partir de la réponse, celui où je vis comme si c'était déjà là. Tout l'art de me positionner dans l'espace des solutions et de voir mes projets aboutir revient à réussir à penser et à ressentir à partir du point d'achèvement.
« On ne peut résoudre un problème si on reste au niveau de pensée où il a été créé. » (Albert Einstein)

DEVENIR L'ARTISTE DE SA VIE
Guérir ses mémoires et réviser en conscience ses vieux automatismes est la clé de la manifestation consciente.
Quand l'ego a commencé à se détacher du corps de souffrance et de ses vieilles mémoires, je peux m'atteler à le décoller du mental, en abandonnant mes vieux réflexes conditionnés. Après être sorti des blessures émotionnelles, je sors des croyances erronées, qui induisent mes automatismes.
Comment inciter l'ego à se détacher du mental ? En sortant des autoroutes comportementales. Et en faisant des choses nouvelles, des choses que je n'ai jamais faites et pour lesquelles je n'ai aucune référence passée dans ma bibliothèque mentale. J’avance en terre inconnue, je suis obligé d'improviser, d'être partenaire avec l'instant présent, sans me sécuriser avec des références antérieures. Je laisse la vie se mettre en place sans rien connaître du plan à l’avance. Je laisse jaillir les nouvelles alternatives dans un abandon total. Je m’habitue à être renseigné au dernier moment, à quitter mes pensées et à me concentrer sur ce que je fais d’inédit.
L'ego peut rechigner. Lui, qui se sent en insécurité permanente, aime bien les repères mentaux. En réalité, si je crois souvent faire des choses nouvelles, ce ne sont la plupart du temps que des variantes de quelque chose que j’ai été déjà expérimenté dans le passé. C'est là où le cour-age (ce « cœur qui agit ») entre en action : avec courage, j’accorde ma confiance et je me laisse caresser par la vie. Avec courage, je me lance dans l'inconnu, sur un chemin sans balise, dans une expérience véritablement inédite. Pas à pas bien sûr, sans mettre la barre trop haute pour commencer : la rééducation, car c'est bien d'une rééducation de l'ego dont il s'agit, n'a pas pour objectif de battre des records. Mais l'immense satisfaction une fois que c'est réalisé est une prise de conscience que je peux évoluer librement dans l'instant présent, et que je ne suis pas inféodé au mental et ses conditionnements passés.
Une autre façon de me détacher du mental est de clarifier ma compréhension de la créativité. « Qu'est-ce qu'on s'ennuierait, si tout allait bien ! » Voilà une belle croyance erronée, l'aveu que jusqu'à présent la notion de créativité a été réduite à la résolution de problèmes. Certains egos sont tellement scotchés au mental que leurs problèmes deviennent leur identité, et qu’ils n'ont aucune envie de les lâcher. A l'image du mental, qui est un gestionnaire mais pas un créateur, l’ego perd alors toute capacité à créer. Pourtant, par nature l'être humain est créateur. Résoudre des problèmes n'est pas de la créativité, c'est de la gestion, voire une organisation à tourner en rond dans un espace où l'ego s'identifie au mental, qui se prend pour un créateur. En comprenant que la créativité est bien au-delà de ça, petit à petit, j’entrouvre une porte qui donne sur un espace illimité, le champ des possibles, celui de l'art et non plus de l’administration.
Je peux choisir de rester enfermé dans l'espace de mes conditionnements passés et continuer à gérer des problèmes toute ma vie. Ou je peux choisir d’ouvrir la porte et partir danser avec la Vie. Au lieu de créer des problèmes, je crée tout court. Au lieu de danser en tournant en rond, j’improvise à chaque instant un nouveau pas de danse.
C'est cela le nouvel art de vivre, c'est devenir l'artiste de sa vie.

LA PSYCHÉ QUANTIQUE
La physique quantique admet que la simple présence d'un observateur change le résultat de l'expérience. L'attention de l'observateur modifie le comportement de l'objet observé, qui au lieu de se comporter comme une onde (une probabilité) se met à se comporter comme une particule (une réalité). Et plus l'intensité d'observation est grande, plus l'influence sur ce qui se produit est importante.
Selon la théorie des mondes multiples toutes les possibilités existent, et c'est l'attention focalisée de notre conscience qui crée la réalité, en ceci qu'on peut sauter d'une réalité à l'autre, en créant un pont quantique entre des possibilités existant simultanément.
L'observateur brise la fonction d'onde de probabilité par le simple fait d'observer et fixe une réalité.
Les réalités multiples représentent simultanément des mondes potentiels, qu'il semble possible de choisir en conscience. Il en est ainsi dans ma vie qui est un champ de probabilités, et je peux choisir une option plutôt qu'une autre, selon l'attention que j'y porte. Juste par mon attention je peux influencer la réalité, jusqu'à en modifier sa nature.
Ce qui fait l'objet d'une mesure en science expérimentale peut être comparé dans le domaine psychique à une prise de conscience. Ainsi de même que l'observateur modifie l'objet observé, la prise de conscience modifie le matériau psychique de l'individu. Une prise de conscience stimule l'éveil de l’âme, elle s'accompagne toujours d'une modification de l’être et d’une levée du voile qui l’éloigne de sa véritable destinée.
En observant mes états d'âme, mes états émotionnels, je modifie mon inconscient, qui est bien plus puissant que mon conscient. Chaque état observé est modifié et ce qui était inconscient devient conscient. J'ai réduit mon « passif », mon solde débiteur inconscient et je donne un peu plus de puissance à la part consciente sur laquelle j'ai la main.
En observant mes états d'âme « négatifs », sombres, sans participer émotionnellement, avec détachement et sans jugement, je nettoie mon inconscient et me libère de tout risque de focalisation inconsciente sur quelque chose de non désiré.
En observant mes états d'âme « positifs », lumineux, en y apportant une focalisation maximale, en m'y impliquant émotionnellement comme si c'était déjà là, je fais passer ce qui me réussit et nourrit mon âme de l'état de probabilité à l'état de réalité.
La conscience est une force créatrice intense et m'observer revient à me modifier, à me faire évoluer. Prise de conscience et croissance intérieure élèvent ma fréquence vibratoire : c'est l'Ascension.

OSER LE BONHEUR
Le bonheur est un art de vivre qui m'invite à oser faire le premier pas.
En aucun cas le bonheur ne dépend des circonstances extérieures, qui peuvent tout au plus moduler mes états d'âme du moment. En réalité, si je suis fidèle à moi-même, le bonheur est l'état d'être naturel, c'est le malheur qui ne l'est pas. Alors nul n'est besoin de le chercher à l'extérieur de moi, il suffit de le retrouver en moi-même. Pour cela il me faut déblayer mon fourbi intérieur, faire le ménage dans ma psyché, réviser mes croyances, recycler mes peurs et mes conditionnements.
Le bonheur se cultive. Il est à l'image des cycles de la nature. Il a ses périodes de floraison intense, mais aussi ses temps de repos, qui sont autant de germinations cachées.
Le bonheur ce n'est pas : tout va bien tout le temps.
Mais quand je suis fidèle à moi-même, je sais aussi bien apprécier la froidure noble et austère de l'hiver, que l'exubérance colorée et joyeuse de l'été. Quand je suis heureux en profondeur, les inéluctables épreuves de la vie passent en moi mais ne s'y attardent pas. Et au final, quelle que soit la saison que je traverse, mon état d'esprit reste celui d'un éternel printemps.
Oser le bonheur c'est faire de la vie un arc-en-ciel : il faut du soleil et de la pluie pour en voir les couleurs.

OUVRIR LA PORTE DU COEUR
Le sommet à atteindre est dans la profondeur de l’être.
Et quand vient le temps de pénétrer en profondeur en mon Etre d'Eternité, quand le centre est atteint, il reste à franchir la porte du cœur, à ne pas rester sur le seuil.
Le cœur est la voix royale vers l'Etre suprême, mais c'est aussi là où résident mes blessures. Pour rouvrir la porte de mon cœur que j'ai fermée à clé, il me faut accepter de les traverser. Et pour se faire je dois accepter de baisser ma garde, je dois accepter d’abandonner ce qui me protège de tout ce qui me fait le plus souffrir.
À compter de ce jour la foi en mon rayonnement devient mon unique protection.
Une nouvelle destinée commence alors, celle de réinventer mon parcours de vie à la Lumière d'une authentique connaissance de moi-même. Après avoir dézoomé de mon humanité, après avoir traversé mes peurs et m'être affranchi de mes blessures, après avoir franchi la porte du cœur, je deviens l'alchimiste qui fusionne l'humain et le Divin en lui-même. Je transite de la chrysalide au papillon, et je peux enfin déployer mes ailes de Lumière pour m'envoler en toute liberté en mon espace d’éternité.
Ce que j’ai vécu jusqu’à présent n’était que le préambule. La grande aventure peut enfin commencer.

LE SYNDROME DU TITANIC OU LE NAUFRAGE ÉMOTIONNEL
« Nous fonçons dans la nuit noire, en dansant et en riant, avec l'égoïsme et l'arrogance de ceux qui sont convaincus d'être maîtres d'eux-mêmes et de l'univers » (Nicolas Hulot)
Tel un coup de semonce, le XXème siècle débutait avec le naufrage du Titanic : l'ignorance et l'orgueil de l'ego humain allaient-ils piloter le destin de l'humanité ?
A la fin du siècle passé le constat était sans appel. Constat d'un génocide sans précédent dans l'histoire de l'humanité : avec 230 millions de morts en un siècle, tous conflits confondus, jamais une espèce n'avait fait preuve d'une telle pulsion génocidaire en son sein. Puis constat de l'écocide qui se poursuit et s'accélère en ce début de XXIème siècle : changement climatique, érosion de la biodiversité, destruction d'une partie de l'habitat naturel, pillage des ressources naturelles, spoliant, en quelques décennies seulement, l'héritage des générations futures, que la Terre avait mis des millions d'années a élaboré.
La folie du mental humain est-elle en passe de conduire notre espèce à un suicide collectif ?
Les exemples de suicide individuel tentant d'entraîner dans leur chute le reste du genre humain ne peuvent plus être considérés comme des épiphénomènes, tant les kamikazes, poseurs de bombes et autres pilotes ou tireurs fous, sont devenus monnaie courante. Et la folie d'un seul reflète de façon caricaturale la folie dormante chez beaucoup d'autres. L'âme m'envoie des messages sous forme de drames, pour m'informer quand je suis prisonnier de mes émotions. Je suis esclave de quelque chose mais je ne le sais pas. Tôt ou tard je suis amené à découvrir la vérité. Et ce temps est arrivé.
Les émotions humaines s'embrasent comme jamais auparavant et… c'est le signe d’une libération !
Derrière le tableau horrifiant en apparence du monde actuel, la bonne nouvelle, c’est que seule la libération des émotions enfouies, remontant à la surface, permet la guérison des blessures profondes et la restauration d'un mental sain, dont la déficience commençait à flirter avec la folie. Au-delà de sa douleur, cette étape permet au genre humain de passer de l'émotion au sentiment, de la réaction hormonale de survie au système de guidance divine.
À chacun alors de poser un choix.
Soit de se précipiter dans le jeu des drames émotionnels. Soit de s’en retirer et de laisser ses émotions se dissoudre, pour faire place à un nouveau système de guidance et mettre un terme définitif en soi et en ce monde au syndrome du Titanic.

L'ÉCOLOGIE SPIRITUELLE
Respect de soi et protection de l'environnement : un défi unique
Mon corps est une extension de Gaïa. Ne pas respecter mon corps ni sa conscience profonde, c'est ne pas respecter la Terre-Mère ni sa Nature. Dès que je mets un pied sur le chemin de l'éveil, je me sens une âme d’écologiste, sensibilisé par le gaspillage de l'énergie, la destruction des richesses naturelles de notre belle planète et le massacre des espèces vivant sur terre y compris la nôtre. Pourtant, quand prisonnier de mes conditionnements, de mes croyances erronées, de mes peurs et de mon besoin de reconnaissance, je maltraite, voire détruis, en toute inconscience, mon corps et ma psyché, ce n’est pas juste moi-même que j’abîme : tout ce que je m'inflige, c'est à la Nature que je l'inflige, car cet être que je suis, corps et âme, est une petite pièce du puzzle de Gaïa. En agissant ainsi je suis bien malgré moi un destructeur et non un défenseur de l’écologie. Manipulé par mes saboteurs intérieurs, chaque fois que je ne me respecte pas, c'est un arbre que j'abats en moi, une rivière intérieure que je pollue avec mes pensées toxiques, un de mes dons rare et unique qui s'étiole, telle une espèce endémique condamnée à disparaître, balayée par l'avidité croissante des masses. Mon corps et mon âme sont ma Nature, mon écosystème intérieur. Ne pas me respecter, c'est contribuer à la destruction de la planète.
C'est parce que les hommes se sont coupés de leur vraie nature, qu’ils se sont aussi coupés de la Nature.
La physique quantique nous révèle que nous co-créons notre monde. Le monde dans lequel je vis est le reflet de ma réalité intérieure. Renouer avec moi, c'est renouer avec l'environnement. Pour protéger l’écosystème et avant même d'aller m'interposer devant les baleiniers sur l’océan ou les bulldozers en Amazonie, avant même de recycler mes déchets et d'économiser l'énergie, je peux commencer par m’aimer, me respecter et prendre soin de mon corps et de mon âme. Evidemment, l'un n'empêche pas l'autre, bien au contraire. Mais l'un sans l'autre ne fonctionne qu'à moitié.
Jamais la planète n'a connu une telle crise écologique car jamais l'homme n'a été aussi irrespectueux de lui-même. L'état écologique de la planète est l'exact reflet de l'état intérieur de son humanité. M’alimenter, me soigner avec des produits falsifiés et toxiques a le même impact que polluer la terre en pratiquant une agriculture chimique et destructrice des sols. Accepter d’être consumé dans un emploi stressant ou dans un mode de vie basé sur le postulat de la compétition et du profit, se reflète dans l’exploitation sans vergogne et jusqu’à épuisement des ressources naturelles de notre habitat. Ma nature profonde est un écosystème précieux mais fragile, que je me dois de ne pas perdre de vue. Je me dois de respecter et protéger ce qui me rend unique, plutôt que de me conformer systématiquement à un modèle sociétal uniformisant.
La vie n'a pas de prix. La vie ne se côte pas en bourse. Les dieux économie et finance sont devenus les dictateurs de la planète. Par ignorance ou manque de vigilance, si je ne vis que pour gagner de l'argent et consommer, j’emploie mon temps de vie à perdre ma liberté.
La société de consommation ne s’arrête pas aux seuls biens manufacturés, je consomme aussi des biens « affectifs » : je consomme du mariage, de la maternité/paternité, du rêve d’ascension sociale en tout genre. « Se marier-avoir des enfants-acheter une maison » est le kit de base du conditionnement humain, la pilule du bonheur vendue par les médias manipulateurs. Crédit et consommation nous enferment dans le cercle vicieux de la survie. En réalité plus je consomme, plus je m’éloigne de l’abondance en dépit de l’augmentation d’un confort apparent. « Toujours plus, toujours mieux » est un antidouleur à mon mal de vivre, qui est causé par l’éloignement à moi-même et c’est la base du contrôle du mental humain.
Cette hyper consommation me consume de l'intérieur. Le burnout n'est pas qu'un syndrome d'épuisement professionnel, c'est le syndrome de l'épuisement de mon énergie vitale comme de celle de la Terre. Le plus fervent défenseur de l'environnement et de la biodiversité est celui qui commence par s'harmoniser avec sa propre nature.
Je cherche toujours des responsables extérieurs à mes problèmes. Je peux être manipulé, conditionné, mais au final personne ne peut me voler mon pouvoir personnel, je ne peux que le donner. L'économie et la finance ne sont pas des entités vivantes, ce sont des bulles d'énergie qui se nourrissent du non-respect de la vie en moi. En respectant la vie en moi, l'économie et le finance se mettront, elles aussi, au service de la vie et non l'inverse.
C'est d'abord en moi que se joue le sort de la planète. A chacun de faire sa part. En modifiant le regard et l'attention que je me porte, en révisant ma psychologie intérieure, j’engage le monde sur la voie d'une réconciliation entre l'homme et la Nature. A moi de ne plus me comporter en destructeur de mon écologie intérieure, de ne plus me soumettre au joug de la peur du manque, du besoin compulsif de consommer, de ne plus obéir aveuglement à un ego en recherche constante de gratification, me rendant incapable de respecter ma richesse, mon écosystème et ses besoins propres, souvent aux antipodes des comportements sociétaux.
Le monde vit à l'envers, tout est à remettre à l'endroit. A commencer par l’amour de la Nature en moi. Ai-je idée de l’énergie que je gaspille, à m'évertuer à être autre chose que moi-même, pour me conformer à un modèle stéréotypé ou une attente de l'autre ? Mon énergie vitale ne fait-elle pas partie intégrante des énergies de la planète à apprendre à ne plus gaspiller? En rééduquant l’ego et sa soif de paraître, en le replaçant au service de ma vraie nature, je contribue à l'expression du respect de la Nature dans le monde.
Se libérer « de travailler plus, pour gagner plus, pour consommer plus », sortir du moule de la conscience collective endormie, devenir un être libre qui assume sa vraie nature, c'est se réunifier avec Gaïa. Il est urgent d'apprendre à respecter ma biodiversité personnelle et pas seulement les aspects les plus lucratifs, performants ou valorisants de mon être. Apprendre à respecter ce qui fait ma richesse intérieure, même si ce n'est pas ce qui est le plus efficace pour grimper sur l'échelle sociale. Apprendre à respecter mes minorités intérieures, face à la dictature de l’ego, prêt à tout pour plaire, réussir ou faire des profits juteux et dont la dictature économique de notre société est le parfait reflet.
À moi de faire le choix de m’extraire ou pas du système qui me conditionne depuis mon enfance. La liberté implique toujours une prise de responsabilité. Celle de me libérer, par une prise de conscience écologique, aussi bien intérieure qu’extérieure, de l’emprise hypnotique des médias et de l’argent, qui agissent sur mon mental comme un pervers manipulateur, me séduisant pour mieux m’asservir. Je suis libre de me positionner hors de ce système de survie et de cesser d’être esclave d’un mode de pensée, d’un mode de vie, s'il ne me correspond pas. Je suis libre de manger et travailler autrement, de consommer moins et différemment, en redéfinissant mes besoins réels. Et si je pense ne pas avoir le choix à cause de mes factures à payer, je peux me poser la question : mes crédits sont-ils réellement une fenêtre ouverte sur mon bonheur ou la porte d’une prison intérieure que je referme sur moi-même ? Essentiellement, je n’ai besoin que de trois choses : de lumière, d’air et d’eau. Pas d’une piscine au fond du jardin ou du dernier modèle de téléphone portable. Redéfinir mes besoins réels est un acte éminemment écologique. Je suis libre de sortir du cercle vicieux, où ironie du sort, je dilapide mon énergie vitale en travaillant… pour acheter de l’énergie!
Nos sociétés consuméristes, qui croulent sous les déchets, sont à l’image de la psyché humaine, qui ne sait plus quoi faire de ses mémoires et ses automatismes toxiques, qui polluent sa terre intérieure. A l’être humain de prendre conscience de ses actes manqués, des erreurs commises, du gaspillage de l’énergie et des ressources naturelles, qui lui ont été confiées et qui sont l’héritage de ses enfants. A lui d’assumer sa responsabilité en recyclant ce qui doit l’être, en lui et dans son environnement. A lui de s’inspirer de cet organisme vivant et sacré qu’est la Nature, qui ne produit aucun déchet, seulement des nutriments.
S'impliquer sur le terrain pour cicatriser les plaies que nous infligeons à Gaïa, c'est louable, mais nous ne soignons que les symptômes. En installant une authentique écologie en moi, je traite aussi la cause de la maladie. Pour guérir Gaïa, le mieux est de commencer par me guérir moi-même ! Je transmettrai alors l'énergie de la guérison et de l'écologie intérieure tout autour de moi. A chacun après de s'en nourrir ou pas. Je ne peux être que le jardinier en mon propre jardin et inspirer les autres par la beauté de ses fleurs et la saveur de ses fruits.
Quand les hommes vivent en amour avec eux-mêmes, alors ils respectent tout naturellement la Nature, puisqu’ils sont la Nature. En laissant s'installer en moi le respect de ma nature profonde, j’offre à notre Terre la plus belle des preuves d’amour. C’est en cultivant mon jardin intérieur que je transformerai notre planète en nouveau jardin d’Eden.
« Gardez votre maison propre ! » nous a dit le Christ.
C’est à l’intérieur de moi que se joue le plus grand des défis écologiques.
